Anne Percin - Ma mère, le crabe et moi - Rouergue, Doado, 2015 - 126 p. - 10.20€
Tania se moque gentiment de sa mère qui tient un blog sur lequel elle enjolive un peu la réalité. Elle y parle de son chéri, mais elle est séparée, de ses loulous mais le frère de Tania est parti à l'école de gendarmerie de Montluçon. Un jour, Tania observe sa mère immobile devant l'ordinateur et en consultant secrètement l'historique elle découvre le thème de la recherche : cancer du sein...
Pour ceux et celles qui auront été confrontés au cancer du sein, ce roman retrace malheureusement fidèlement les étapes de la maladie. Comme le titre l'indique parfaitement, le crabe finit par devenir un personnage à part entière. Tout tourne autour de lui, les rendez-vous médicaux, les évolutions de la maladie... Et Tania doit vivre avec. Continuer à aller au collège, donner le change, soutenir sa mère. J'ai beaucoup aimé ce livre qui n'est pas du tout larmoyant. Ceux qui me connaissent comprendront : lire un roman sur le cancer du sein sans pleurer est carrément un exploit pour moi. C'est un livre de combattantes, ni pessimiste ni exagérément optimiste mais un livre sur la vie, tout simplement.
