Vingt et une heures
Hélène Duffau - Vingt et une heures - Ecole des loisirs, 2015 - 125 p. - 12.80€
Pauline et Emilien sont venus avec leur mère passer quelques jours dans leur maison au bord de la plage. Ils se retrouvent à 3 depuis que le père est mort suite à un accident de cheval. Un matin, Pauline découvre un mot de sa maman sur la table de la cuisine : "je suis au pain". Ne la voyant pas rentrer, avec son frère, ils décident d'aller prendre l'air au bord de l'océan. Mais Emilien se met en danger...
J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai lu d'une seule traite. Un habile mélange de mélancolie avec cette famille meurtrie qui se retrouve au bord de la mer pour quelques moments privilégiés, et de suspense sur le sort d'Emilien et de sa mère. On vit intensément les événements avec Pauline, cette jeune fille qui a perdu son père et qui craint de se retrouver seule. L'auteur nous fait partager la complexité de ses sentiments, la douleur du deuil, l'amour qu'elle a pour son petit frère et leurs échanges farfelus (mathématiques contre sophrologie) mais aussi sa force et sa volonté de vivre.
Pour un premier roman pour ados, c'est une belle réussite. Je suis sûre que ce texte touchera nos jeunes, dès la 3e et bien au delà. Pour ma part, je vais aller piocher côté adulte pour découvrir les autres titres d'Hélène Duffau.